Ou comment justifier la disparition programmée de l’interdiction de principe des recherches sur les cellules souches embryonnaire.
Extrait de la conclusion du rapport :
« Aussi, le régime d’autorisation avec un encadrement strict des recherches qui posent des questions éthiques nous parait-il préférable à celui de l’interdiction. Le régime d’autorisation sera plus efficace s’il est assorti d’un système d’alerte institutionnalisé entre les organismes chargés de l’encadrement des recherches et le législateur, afin d’anticiper les défis et de réagir rapidement en cas de difficultés. Les recherches sur les cellules souches embryonnaires fascinent, elles suscitent espoirs et controverses. En aucun cas elles ne doivent être banalisées. Si nous sommes favorables à leur développement dans un environnement juridique clarifié, nous ne méconnaissons pas le questionnement éthique qu’elles suscitent car elles touchent aux origines de la vie. Ce questionnement est nécessaire car il permet d’éviter que les recherches touchant l’embryon ne soient victimes des icônes corruptrices de l’humanisme scientifique et médical que décrit avec pertinence M. Axel Kahn dans son dernier ouvrage. C’est pourquoi, il convient de se méfier des effets d’annonce médiatisés sur des remèdes miracles ou sur des publicités tapageuses faits, ici et là, sur telle ou telle catégorie de cellules souches réputée plus éthique qu’une autre. Toutes pourraient, à plus ou moins long terme, poser des questions éthiques, dès lors que les principes de consentement éclairé des donneurs et de non marchandisation du vivant, sont bafoués, et que des promesses inconsidérées sont faites à des patients. »
Je pense que certains sauront apprécier … !